a native digital artist


Philippe Jeantet est né en 1952 à Paris. Dès son plus jeune âge il se passionne pour l’art, les technologies et la politique où des choix radicaux lui compliquèrent singulièrement la vie tout en lui permettant de passer rapidement de l’autre côté du miroir.


Jeantet commença son travail d’expression dans les années 70 par la photographie noir et blanc. Il tirait ses propres photos dans son labo, les donnait à ses amis et vivait de petits boulots. Insatisfait de ce choix de vie, il se lança dans une grande récapitulation, jeta à la poubelle son carnet d’adresses avec toutes ses affaires  et déménagea.


De retour à Paris, il apprit la photo de mode et de nature morte puis monta son propre studio aux Magasins Généraux, quai de la Loire. Rapidement il se consacra à des recherches artistiques. Son travail en polaroid allait lui donner une première occasion de s’affirmer comme artiste contemporain. Mais il voulait du neuf.


Ses œuvres furent donc radicales, visionnaires et technologiques avec notamment, début 80,  «les poissons de l’océan» en copy art, sa série de «vidéo painting», et les «nature morte» en positif direct. De même, il participa activement à inventer les arts numériques avec son portfolio «tout va bien à la télé», ses «peintures immatérielles» et ses «sculptures comportementales», devenant ainsi des incunables de l’art numérique. Il développera ces travaux jusqu’en 1998 où il se laissera tenter par l’aventure des starts up.


Jeantet entame alors une nouvelle vie très exclusive, celle d’entrepreneur, qui allait profondément compléter sa vision du monde en l’amenant à découvrir celui de ceux qui le pensent et le font. Mais la passion pour l’art est toujours intacte et il trouve en la mémétique une nouvelle clé performante de lecture du monde et de son art.


Jeantet nous revient donc en 2010 avec cette exposition «wall paper» et des œuvres toujours aussi radicales, visionnaires et technologiques.


à apprécier sans modération.